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Le procès de six anciens collégiens s’est ouvert, lundi 27 novembre, pour tenter de comprendre l’engrenage qui a coûté la vie à Samuel Paty.
Trois ans après la mort de Samuel Paty, le procès de six anciens collégiens s’est ouvert devant le tribunal pour enfants de Paris, lundi 27 novembre. Il doit permettre de comprendre l’engrenage qui a coûté la vie au professeur, un enchaînement mortel dénoncé par la famille de l’enseignant.
« Mickaëlle Paty souhaite comprendre tout un écosystème constitué par l’islamisme de certains et la complaisance d’autres qui a permis une succession funeste, une association fatale de petites lâchetés, de gros mensonges, de calomnies, d’entente, de complicité, de soutien sans lesquels Samuel Paty serait encore en vie », assure Me Louis Cailliez, avocat de Mickaëlle, sœur de Samuel Paty.
Une élève jugée pour dénonciations calomnieuses
Parmi les prévenus, une adolescente de 13 ans, la plus jeune du groupe, une élève de 4e décrite par ses professeurs comme insolente. Elle n’a pas assisté au cours sur la liberté d’expression de Samuel Paty et a menti sur l’attitude du professeur en classe. Ce mensonge est à l’origine de la violente campagne contre l’enseignant menée par son père sur les réseaux sociaux. Elle est jugée pour dénonciations calomnieuses. Cinq garçons, âgés alors de 14 à 15 ans, sont soupçonnés d’avoir désigné le professeur à la sortie des cours. Sur leurs indications, le terroriste a pu identifier Samuel Paty pour le tuer.
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