@Pierre Galan
L’association SOS Racisme a déposé une plainte à l’encontre de Marguerite Stern et Erik Tegnér pour injure publique, après la diffusion d’un entretien de la militante féministe chez le média Frontières en juillet 2023. Me Louis Cailliez, avocat de la militante féministe assure à Valeurs actuelles qu’il plaidera la relaxe lors du procès, qui se tiendra le 11 décembre à Paris.
Tout commence en juillet 2023. Marguerite Stern ne voulait rappeler que quelques vérités. Que « proportionnellement, les personnes issues de l’immigration africaine et moyen-orientale agressent plus les femmes que les français de culture française. » Qu’on « se sent en insécurité à Barbès, dans les quartiers où il y a une surreprésentation des hommes d’origine africaine. » Et puis, poser une question, d’apparence anodine. « Pourquoi les hommes de culture et issus de l’immigration africaine et moyen-orientale sont-ils plus violents avec les femmes ? Est-ce une question de nature ? ». Une litanie d’évidences énumérées avec clairvoyance au cours d’un entretien de près d’une heure et demie au média Frontières.
Mais tout bascule rapidement. Une convocation quelques semaines plus tard au commissariat de police, où l’ex-Femen devra s’expliquer de ses propos devant une policière toutefois compréhensive, qui comprend que certaines phrases sont sorties de leur contexte. Surtout, à la rentrée de 2024, une plainte de l’association SOS Racisme pour « injure publique en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion ». Avec Erik Tegnér, le directeur de la publication de Frontières, lui aussi accusés, voilà qu’ils encourent un an de prison et une amende d’un montant de 45 0000 euros. Le tort de la militante ? Avoir rappelé « des vérités que partagent une grande partie du peuple français », assure-t-elle à VA. La procédure intentée à son égard est la énième déclinaison d’un « harcèlement judiciaire » organisées par des associations « subventionnées publiquement qui emploient toute une armée d’avocats pour attaquer en permanence les citoyens dissidents qui usent de leur liberté d’expression ».
Pour l’heure, Marguerite Stern a lancé une cagnotte en ligne pour financer ses frais de procédures. Dans l’idéal, elle aurait besoin de 20 000 euros pour couvrir les frais d’un potentiel appel. Interrogé par Valeurs actuelles, son avocat Louis Cailliez assure qu’il va plaider la relaxe, mais se montre prudent face à des associations qu’il sait extrêmement puissantes. « Leur but, c’est de ruiner Marguerite pour la faire taire… », souffle-t-il. Le procès aura lieu le 11 décembre au Tribunal de grande instance de Paris.